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16/07/2019  |  Union

Les campagnes de lutte contre la contrefaçon ciblent le Net

L’Union des fabricants profite de l’été pour sensibiliser les Français aux dangers de la contrefaçon sur les plages et les marchés du Sud-Est de la France et de la Côte basque.

L’Union des fabricants (UNIFAB) a lancé hier, à Cannes, en présence de Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, sa campagne estivale de sensibilisation des consommateurs français à la contrefaçon. Une sorte de piqûre de rappel après la Journée mondiale anti-contrefaçon du 6 juin dernier. Les plages et les marchés de Cannes, Nice, Antibes, Juan-les-Pins, Saint-Tropez, Ramatuelle, Cassis, Bandol, Marseille, Aix-en-Provence, Saint-Jean-de-Luz et Biarritz vont accueillir des actions spécifiques de communication.

 

Cette année, les deux campagnes mettent en garde les consommateurs contre les dangers liés à l’achat de produits contrefaits en ligne, avec un slogan éloquent pour la campagne française : « les meilleurs plans n’en sont pas forcément… ». De fait, « 37% des consommateurs, en France, déclarent s’être fait déjà duper en achetant un faux produit en ligne », à en croire un sondage Ifop 2018 dont le résultat est indiqué dans le communiqué de presse de l’UNIFAB, pour annoncer la Journée mondiale anti-contrefaçon.   

 

Pour prémunir les consommateurs contre ce fléau qui coûte 6,7 milliards d'euros par an à l’économie française, toujours selon l’UNIFAB, ou pour les dissuader d’y céder, la campagne égrène les effets secondaires indésirables liés à l’achat sur le Net d’un produit contrefait : piratage de sa messagerie internet et de sa carte bancaire, porte ouverte à la réception de virus informatiques, encouragement au travail dans des entreprises qui ne payent pas d’impôts et font travailler leurs salariés dans des conditions douteuses, risque de perte d’emploi pour les salariés des entreprises honnêtes, achat de produits de mauvaise qualité voire dangereux pour la santé, participation même involontaire au financement d’autres activités illégales (prostitution, terrorisme, trafics en tous genres…).

 

Pour ne pas se contenter de tirer le signal d’alarme, les initiateurs de la campagne donnent aussi quelques conseils aux consommateurs pour les aider à démasquer les sites clandestins. Ils listent quelques signes suspects : des prix de vente trop faibles sur le site, la présence de fautes d’orthographe et de grammaire dans les fiches produit ou la vente des produits de la marque en ligne alors que celle-ci ne vend pas sur son propre site internet… Ils invitent aussi à vérifier le niveau de sécurité des procédures de paiement en ligne, l’existence ou non d’un service après-vente et enfin, la e-réputation du vendeur. On n’achète pas sur un simple coup de cœur…

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