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26/01/2023  |  Data

Le sport représente 2,6% du PIB français

Une part équivalente au secteur de l'hôtellerie-restauration et supérieure à celui de la culture selon l’Observatoire de la BPCE publiée ce matin.

L'Observatoire de l'économie du sport du Groupe BPCE est devenu un rendez-vous annuel incontournable pour la filière. Selon le dernier rapport, le coût de l’inflation sur le budget sport des collectivités territoriales va représenter une dépense supplémentaire de 12 % en 2023 et a déjà fortement impacté les entreprises, en particulier les piscines et les salles de sport. Le budget d’exploitation d’une piscine, de loin l’équipement le plus coûteux, va augmenter de 16 % (320.000 € annuellement en moyenne) et celui d’un gymnase de 23 % (36.000 € annuellement en moyenne). En cause, la vétusté de certaines installations et les modes de chauffage de l’ensemble. Plus de la moitié des infrastructures sportives construites avant 1985, soit 50.000 équipements, n’a jamais été rénové, dont 750 piscines, 330 gymnases et 3.000 salles polyvalentes, toujours selon l’Observatoire BPCE. Et si 4 000 équipements sportifs récents ont obtenu la certification HQE (Haute Qualité Environnementale) depuis 2004, 70 % dépendent du fioul, du gaz et de l’électricité.

Les autres postes du budget des sports des collectivités alimentant l’inflation budgétaire concernent bien sur la construction (20 % du total de la hausse), les salaires avec la revalorisation du point d’indice (9 %), les achats & fournitures (8 %) et enfin les prestations externes (7 %).

En cette année 2023, les collectivités territoriales vont devoir trouver 1,5 milliard d’euros supplémentaires, dont 2/3 à la charge des communes, pour alimenter leur budget total de 12,5 milliards en faveur du sport. La charge supplémentaire représente environ 15 % pour les dépenses de fonctionnement et 8 % pour les dépenses d’investissement. « Le surcoût inflationniste vient s’ajouter aux contraintes financières plus structurelles des collectivités territoriales. En conséquence, la dégradation du service public dans le sport constitue davantage une réalité qu’un risque » écrit la BPCE. Une récente étude de l’association des élus en charge du sport (ANDES) fait apparaitre que 15 % des piscines connaissent des fermetures actuellement en raison de l’augmentation de leurs charges.

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