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24/02/2022  |  Union

L’EDI, un outil d’optimisation des flux désormais indispensable

Les deux dernières années auront été marquées par la pandémie mondiale qui aura frappé durement les populations mais aussi les entreprises, entre restrictions du commerce physique et problèmes d’approvisionnement, les forçant à s’adapter. La digitalisation des entreprises aura été un outil de cette adaptation afin d’optimiser les chaînes logistiques, répondre aux problématiques d’approvisionnement et s’adapter au consommateur omnicanal.


L’utilisation de l’échange de données informatisé (EDI) dans cet environnement est un atout qui permet la digitalisation et l’automatisation des flux commerciaux, logistiques et de facturations, entre les acteurs du commerce d’un même secteur. Dans le secteur du sport, l’augmentation des échanges sur REDISport, leader des échanges EDI multidistributeurs en France, en 2021 de 24% par rapport à 2020 témoigne de l’augmentation de l’utilisation de ce canal entre ses partenaires commerciaux. Conscients de ces enjeux, de grandes marques et distributeurs tels que Nike, ou Puma, mais aussi Go Sport et Sport 2000 ont déjà souscrit à ce service. En février 2020, une étude Comarch/Opinion way montrait l’atout que représente l’utilisation de solutions EDI : 70% des entreprises dont la supply chain est efficace utilisaient déjà ce canal alors que 72% des entreprises les moins efficaces utilisaient encore les emails.

Des actions rationnalisées et automatisées

L’EDI permet de réduire les tâches de saisie tant chez les distributeurs, que chez les fournisseurs grâce à la centralisation et l’automatisation du traitement des données et permet ainsi aux équipes des entreprises de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée. La réduction de la saisie va aussi permettre de fiabiliser les données, un véritable atout pour les entreprises qui estiment que plus de 27% de leur CA est dépensé suite à des données incorrectes concernant les produits (Source : Recherche Forrester).

Le premier bénéfice constaté dans les entreprises comptant 500 salariés ou plus ayant mis en place un système EDI est l’amélioration des conditions de travail des collaborateurs. 36%* des directeurs de la supply chain témoignent ainsi de la possibilité de se consacrer à des tâches avec plus de valeur ajoutée, 34%* d’une réduction des tâches répétitives et 27%* d’une réduction du travail lié à la gestion des erreurs et des litiges.

L’adoption de l’EDI dans les process permet aussi d’optimiser les opérations de réassort au sein des réseaux commerciaux grâce à une analyse des données qui permet d’accroître la rentabilité. Le suivi des stocks, ventes, livraisons éclaire et accélère les choix sur les opérations commerciales à mener ou sur l’équilibrage des stocks à mener au sein des réseaux ou canaux de distribution.  Toutes ces améliorations se traduisent également en externe, que ce soit par une capacité de réaction plus rapide (31%*) ou par une amélioration de la relation avec les partenaires commerciaux (25%*).

L’omnicanalité devenu incontournable

Alors que les canaux d’achats multiples sont devenus la norme – selon les derniers chiffres de l’UNION Sport & Cycle, 15% des ventes sont réalisées sur internet – ce nouveau mode de consommation accentue l’importance d’une fiabilité des données. En effet, selon le rapport de Salsify Consumer Research 2022, 56 % des clients français en B2C abandonnent leurs achats s'ils ne trouvent pas une information produit pertinente. Et ce nouveau mode de consommation nécessite une interface fluide entre les différents outils commerciaux, de supply chain que ce soit dans le cadre de click and collect ou de livraison directe qui intègre une couche supplémentaire avec un potentiel prestataire logistique afin d’assurer une livraison rapide et un suivi fiable et ainsi répondre efficacement à la demande des clients.

La réglementation vers une nécessaire digitalisation

L’EDI va devenir encore plus important dans les deux prochaines années avec des contraintes législatives qui vont impliquer des échanges des données. C'est notamment dans cette optique que la loi AGEC met en place à partir du 1er janvier 2023 la nécessité de transmettre des données sur les caractéristiques environnementales des articles. C’est en ce sens que REDISport travaille sur une solution de Master Data Management (MDM) qui permettra aux fournisseurs de transmettre automatiquement ces informations aux distributeurs. Au 1er juillet 2024 c’est la dématérialisation fiscale des échanges de facture qui deviendra obligatoire pour les entreprises les plus importantes (à l’initiative du fournisseur) puis progressivement pour toutes les entreprises jusqu’au 1er janvier 2026. La filiale de l’UNION Sport & Cycle et plateforme d’échange de données informatiques Redisport travaille dès à présent sur le sujet avec son prestataire technique pour être prêt à relever ce défi majeur pour les entreprises du secteur.

*étude Comarch/Opinion way (février 2020)

 

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